Participation et animation de rencontres sur le Self Data, organisées par le Fing
Présidence du jury de l'appel Dune, 5 universités numériques sélectionnées, voir Usine Nouvelle
vendredi 16 décembre 2016
mercredi 30 novembre 2016
Espace Mendès-France de Poitiers - Responsabilité des données
mercredi 23 novembre 2016 à 20:30 POITIERS - Espace Mendès-France. Responsabilité en analyse de données massives : équité, neutralité, transparence, etc.
lundi 21 novembre 2016
Il faut renoncer à l’extension de la collecte des données biométriques
Par
Un collectif (dont je fais partie) —
Malgré les protestations unanimes des institutions et des médias, pour la première fois dans la Ve République, le gouvernement décide par décret de répertorier la totalité des 67 millions de citoyens français dans un fichier centralisé comportant non seulement leurs noms, leurs prénoms, leurs dates de naissance, les données relatives à la filiation, mais également leurs photographies, leurs informations biométriques, leurs empreintes digitales, etc. ...
Face aux risques de piratage et de détournement du fichier TES qui étend la collecte des données biométriques aux cartes d’identité, des personnalités de la société civile se mobilisent.
Il faut renoncer à l’extension de la collecte des données biométriques
Malgré les protestations unanimes des institutions et des médias, pour la première fois dans la Ve République, le gouvernement décide par décret de répertorier la totalité des 67 millions de citoyens français dans un fichier centralisé comportant non seulement leurs noms, leurs prénoms, leurs dates de naissance, les données relatives à la filiation, mais également leurs photographies, leurs informations biométriques, leurs empreintes digitales, etc. ...
mardi 15 novembre 2016
Semaine bien remplie : Wikipedia, Aligre, ANR, Open data summit
Mardi 15 novembre : Organisation d'une journée de familiarisation à Wikipédia au Futuroscope de Poitiers le 15 Novembre
Mercredi 16 novembre : keynote aux Rencontres du numérique de l’ANR, Systèmes de gestion d'informations personnelles et intégration de connaissance
Mercredi 16 novembre : participation à un panel, Doit-on enseigner le numérique comme les maths et le français ?
Jeudi 17 novembre : Paris Open Source Summit, table ronde sur La souveraineté numérique des individus.
Jeudi 17 novembre : interview à Aligre FM 93.1, Les Mondes du Futur, sur les données personnelles
Mercredi 16 novembre : keynote aux Rencontres du numérique de l’ANR, Systèmes de gestion d'informations personnelles et intégration de connaissance
Mercredi 16 novembre : participation à un panel, Doit-on enseigner le numérique comme les maths et le français ?
Jeudi 17 novembre : Paris Open Source Summit, table ronde sur La souveraineté numérique des individus.
Jeudi 17 novembre : interview à Aligre FM 93.1, Les Mondes du Futur, sur les données personnelles
mardi 8 novembre 2016
Fichier TES : on arrête les conneries ?
Fichier TES : le CNNum appelle le Gouvernement à suspendre sa mise en œuvre et s'autosaisit pour examiner des alternatives techniques plus modernes et respectueuses des droits et libertés
Parmi toutes les voix qui s'élèvent contre le fichier TES, celle du CNNum. Ça fait plaisir ! Merci CNNum !
Parmi toutes les voix qui s'élèvent contre le fichier TES, celle du CNNum. Ça fait plaisir ! Merci CNNum !
mercredi 19 octobre 2016
Analyse de données responsable et autres annonces
Lyon, 14/10/2016 : Séminaire des doctorants au Liris (Laboratoire d'InfoRmatique en Image et Systèmes d'information) Vers des bases de connaissances personnelles
Paris, Académie des sciences, participation à Speed Sciences, rencontres lycéens académiciens.
Nancy, 18/10/2016 : Journées Espé La Pépiniaire 4.1(Maison des Sciences),
Analyse de données massives : équité, neutralité et transparence
J'ai le plaisir de vous annoncer l'ouverture aux inscription de la session 2 du Mooc (Fun) BADOR sur les Bases de données relationnelles https://www.fun-mooc.fr/courses/inria/41008S02/session02/about
Paris, Académie des sciences, participation à Speed Sciences, rencontres lycéens académiciens.
Nancy, 18/10/2016 : Journées Espé La Pépiniaire 4.1(Maison des Sciences),
Analyse de données massives : équité, neutralité et transparence
Analyse de données massives : équité, neutralité et transparence
(durée : 1h 40m 19s / date de réalisation : 18-10-2016 / nombre de vues : 5)
(durée : 1h 40m 19s / date de réalisation : 18-10-2016 / nombre de vues : 5)
J'ai le plaisir de vous annoncer l'ouverture aux inscription de la session 2 du Mooc (Fun) BADOR sur les Bases de données relationnelles https://www.fun-mooc.fr/courses/inria/41008S02/session02/about
vendredi 30 septembre 2016
Données de la recherche
Journée nationale d'étude des URFIST : « Partage des données de la recherche : quels impacts ?
Modèles scientifiques, évaluation, services, compétences...» (Paris, 29
septembre 2016)
Participation à la table ronde Table ronde sur les enjeux éthiques et sociétaux liés aux données de la recherche.
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=StGgXfd4rzQ
Participation à la table ronde Table ronde sur les enjeux éthiques et sociétaux liés aux données de la recherche.
Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=StGgXfd4rzQ
mercredi 28 septembre 2016
Personal information management systems and knowledge integration
Personal data is
constantly collected, either voluntarily by users in emails, social
media interactions, multimedia objects, calendar items, contacts, etc.,
or passively by various applications such as GPS of mobile devices,
transactions, quantified self sensors, etc. The processing of personal
data is complicated by the fact that such data is typically stored in
silos with different terminologies/ontologies, formats and access
protocoles. Users are more and more loosing control over their data;
they are sometimes not even aware of the data collected about them and
how it is used.
We discuss the new
concept of Personal Information Management Systems (PIMS for short) that
allows each user to be in a position to manage his/her personal
information. Some applications are run directly by the PIMS, so are
under direct control of the user. Others are in separate systems, that
are willing to share with the PIMS the data they collect about that
particular user. In that later case, the PIMS is a system for
distributed data management. We argue that the time has come for PIMS
even though the approach requires a sharp turn from previous models
based on the monetisation of personal data. We consider research issues
raised by PIMS, either new or that acquire a new flavor in a PIMS
context.
We also present works
on the integration of user’s data from different sources (such as email
messages, calendar, contacts, and location history) into a PIMS. The
PIMS we consider is a Knowledge Base System based on Semantic Web
standards, notably RDF and schema.org. Some of the knowledge is
“episodical” (typically related to spatio-temporal events) and some is
“semantic” (knowledge that holds irrelative to any such event). Of
particular interest is the cross enrichment of these two kinds of
knowledge based on the alignment of concepts, e.g., enrichment between a
calendar and a geographical map using the location history. The goal is
to enable users via the PIMS to query and perform analytics over their
personal information within and across different dimensions.
Presentation at abiteboul.com
Presentation at abiteboul.com
mardi 27 septembre 2016
samedi 10 septembre 2016
Happy to be in the list of top 100 researchers in databases https://aminer.org/mostinfluentialscholar/database … (with a friend, François Bancilhon, Data Publica)
Result quality of such rankings is typically dubious. This one particularly. It is funny that one is still happy to be in it.
Result quality of such rankings is typically dubious. This one particularly. It is funny that one is still happy to be in it.
Préservons l'identité de la Galerie Vivienne à Paris !
Nul besoin d'être un architecte diplômé ou un spécialiste d'histoire
de l'art pour constater que la célèbre Galerie Vivienne - située dans le
cœur de Paris - connaît actuellement une restauration qui ne respecte
absolument pas l'authenticité, l'identité et le charme de ce passage.
Cette rénovation est une véritable atteinte à l'architecture d'un lieu protégé et inscrit au patrimoine national depuis 1974....
Voir plus ici
Cette rénovation est une véritable atteinte à l'architecture d'un lieu protégé et inscrit au patrimoine national depuis 1974....
Voir plus ici
lundi 18 juillet 2016
Data, responsibly: the workshop
Organisation d'une workshop du 18-23 juillet sur le sujet à Dagstuhl, Allemagne
https://www.dagstuhl.de/en/program/calendar/semhp/?semnr=16291
https://www.dagstuhl.de/en/program/calendar/semhp/?semnr=16291
Gerhard Weikum, SA, Julia Stoyanovich, Gerome Miklau
(les organisateurs)
Une activité qui date le séminaire au début du temps des Pokemon
mardi 12 juillet 2016
Podcastscience : Informatique et Ethique
"Informatique, travail, intelligence artificielle, ce soir on reçoit
deux invités de marque pour aborder tous ces sujets et essayer
d’imaginer ce que peut être notre avenir !
» Serge Abiteboul et Gilles Dowek
Podcast sur Soundcloud
Attention : ça dure deux heures et demi, donc
» Serge Abiteboul et Gilles Dowek
Podcast sur Soundcloud
Attention : ça dure deux heures et demi, donc
- soit vous êtes vraiment passionné par le sujet,
- soit vous êtes un looser et vous n'avez rien de mieux à faire,
- ou les deux...
@Laure Cornu
lundi 4 juillet 2016
Sciences des données sur France Q
France Culture
les leçons inaugurales du Collège de France
Jeudi 4 août : Serge Abiteboul, Sciences des données : de la logique
du premier ordre à la Toile.
les leçons inaugurales du Collège de France
Jeudi 4 août : Serge Abiteboul, Sciences des données : de la logique
du premier ordre à la Toile.
vendredi 1 juillet 2016
lundi 13 juin 2016
Les mauvaises pratiques des DSI
Les DSI partagent les bonnes pratiques du cloud : http://link.infosdudigital.com/m?r=pTI4NzUxxBDQ0dCnEnPQyNCk0N5F0J1iY9DN40w0H8QQVVvQx9DW0KNf6UDQrxDQpg_Qzm_rFbhzZXJnZS5hYml0ZWJvdWxAaW5yaWEuZnKQ
La parité ne fait évidement pas partie de ces bonnes pratiques
La parité ne fait évidement pas partie de ces bonnes pratiques
jeudi 9 juin 2016
Responsabilité en analyse de données massives : équité, neutralité et transparence,
Participation à la conférence, Le numérique aujourd'hui : enjeux en sciences humaines et socialesAmphithéâtre Durkheim, Sorbonne, le 8 juin 2016
diapos
diapos
mercredi 25 mai 2016
Petits entretiens de la vie privée : expérience quotidienne sur le web
Parution aux Presses Universitaires de Namur d'un ouvrage de Nathalie Grandjean, Claire Lobet-Maris, Perrine Vanmeerbeek auquel j'ai participé.
- mon texte
- http://pun.be/fr/livre/?GCOI=99993100789840
Vivre et agir sur Internet demandent de s'y dévoiler dans ses opinions, ses goûts et ses comportements ... c'est à ce prix que nous existons sur les réseaux sociaux. Est-ce pour autant la fin de la vie privée ? En se focalisant sur l'idée alarmiste que la vie privée disparaît, nous oublions de nous poser les questions politiques essentielles de ce qui est en train de disparaître, et de ce que nous devons reconfigurer pour préserver notre vivre ensemble et notre développement personnel. Loin des injonctions simplistes invitant chacun d'entre nous dans un combat d'arrière garde à protéger ses données personnelles, ce livre apporte un éclairage essentiel sur ce qu'il nous arrive, mais aussi des réponses pragmatiques pour tracer les voies d'une 'bonne vie' sur Internet dans le respect des personnes et de la démocratie.
L'ouvrage est basé sur une série d'entretiens d'experts de différents domaines, de fins observateurs de la vie digitale. Chacun apporte un angle d'analyse, une manière d'envisager la société actuelle, sans langue de bois. Les différents points de vue permettent au lecteur de retrouver des prises pour comprendre le monde digital, mieux s'y repérer, et dès lors, développer davantage de capacités d’action.
Experts interrogés : Serge Abiteboul (ingénieur), Pierre-Antoine Chardel (philosophe), Jean-Michel Cornu (ingénieur), Dominique Desjeux (anthropologue), Nicole Dewandre (ingénieure, philosophe), Cécile de Terwangne (juriste), Fanny Georges (sciences de la communication), Nathalie Grandjean (philosophe), Daniel Kaplan (économiste, sciences politiques), Claire Lobet-Maris (sociologue), Jean-Marc Manach (journaliste), Antoinette Rouvroy (juriste, philosophe), Serge Tisseron (psychanalyste, psychiatre), Sophie Vulliet-Tavernier (juriste, sciences politiques, sciences de l’information).
lundi 23 mai 2016
Devons-nous tous apprendre à coder? un interview de ParisTech review
Et j'ai découvert ce texte sur : Série Education – 5 – Devons-nous tous apprendre à coder?
un interview de ParisTech review
Serge Abiteboul – La raison principale est que l’informatique est au cœur du monde numérique que nous sommes en train de construire. Pour comprendre, maîtriser et participer à ce monde numérique, la connaissance de l’informatique est indispensable. Et si nous voulons être compétitifs sur un plan économique, nous avons également besoin de maîtriser la science et la technique informatique. À titre de comparaison, il est aussi important de comprendre l’informatique aujourd’hui qu’il était important de connaître les mathématiques ou la physique au XIXe et au XXe siècles.
Le président américain Barack Obama le dit très bien dans cette vidéo où il appelle les jeunes Américains à apprendre à programmer. Il y a des programmes dans à peu près tous les outils que nous utilisons et tous les objets qui nous entourent. À partir de là, deux attitudes sont possibles. L’une consiste à dire : c’est nous qui allons écrire ces programmes, les maîtriser et être ainsi maîtres de notre destin. L’autre à dire : d’autres vont les écrire et décider pour nous. Il est possible de vivre comme ça, en utilisant les produits des autres. Mais d’un point de vue économique, cela signifie perdre notre compétitivité, c’est disparaître de la carte du monde de l’innovation, puisque cette innovation passe de plus en plus souvent par l’informatique.
D’un point de vue individuel, on peut également se contenter d’être passif devant tous ces objets et les laisser décider pour nous. Ou bien on peut décider de faire quelque chose qui n’est pas prévu dans le manuel. Par exemple, vous êtes en train de gérer le site web d’une association et il y a quelque chose qui ne vous plaît pas. Si vous ne comprenez pas les dix lignes de code qui déterminent cette fonction et ne savez pas écrire les deux lignes de code qui vont la modifier, vous restez un esclave des technologies.
Si l’on veut être un citoyen à part entière, si l’on veut prendre en main son destin, il faut par exemple comprendre ce que c’est que le cloud ou le vote électronique et il faut être capable de se programmer une petite application sur son téléphone et de customiser quelques lignes de code sur un site web. Et ce quelque soit son métier. C’est à la portée de tout le monde : ce n’est pas plus compliqué que d’écrire un rapport en français ou de concevoir la logistique d’une entreprise. L’enjeu est de devenir de vrais participants et de démystifier ce domaine, afin qu’il ne reste pas l’apanage du département IT de son entreprise.
Clarifions le vocabulaire : on a souvent tendance à confondre informatique et numérique. Quelle est la différence entre ces deux termes et comment s’articulent-ils?
Il y a un monde numérique et une science informatique. Au lieu de lire un livre papier, vous lisez un livre numérique ; en classe, au lieu d’un tableau avec une craie, vous avez un tableau numérique ; votre appareil photo est devenu numérique et votre voiture est numérique. Le monde qui vous entoure est numérique. Quand on apprend aux enfants à écrire, on peut leur apprendre à se servir d’un correcteur orthographique ; quand on apprend aux enfants à compter, on peut leur apprendre à se servir d’Excel. Ce sont des outils numériques mais il s’agit toujours d’apprendre à écrire ou d’apprendre à compter. De même, on peut familiariser les gens à l’utilisation de Google ou leur apprendre les risques de Facebook mais il n’y a pas un enseignement du moteur de recherche Google ou de la confidentialité dans Facebook. Il n’y a pas un « cours de numérique ». Cela s’enseigne avec les autres matières.
Au cœur de ce monde numérique, il y a l’informatique avec la programmation. L’informatique est ce qui permet de fabriquer tous les programmes qui font vivre ce monde numérique. Là, il s’agit véritablement d’un enseignement, d’une science et d’une technique et non simplement de familiariser les gens à des outils ou des pratiques. On mélange le fait d’apprendre à se servir d’outils avec apprendre l’informatique, ce qui n’a strictement rien à voir.
Donc, l’informatique est une science qu’il faut enseigner, comme on enseigne la physique, la chimie ou les mathématiques. Mais c’est aussi une technique. Il faut aussi apprendre à fabriquer soi-même des programmes, à résoudre des problèmes avec l’informatique. Oublier cela revient à oublier l’un des aspects fondamentaux de l’informatique.
Faut-il enseigner l’informatique comme une matière à part entière ou en distiller dans chacune des autres matières, de par son caractère interdisciplinaire?
Il faut faire attention à ne pas faire de confusion. Si l’on veut habituer les gens à des outils numériques, cela dépend des différentes matières (des outils de conception de bâtiment pour un architecte, des outils de bibliothèque et de recherche pour un littéraire, des outils de calculs pour un scientifique, etc.). Mais pour ce qui est de l’informatique en tant que science, il n’y en a qu’une. Il n’y a qu’une seule pensée algorithmique. Que vous soyez en train d’écrire un programme qui calcule les occurrences de certains mots dans un texte de Proust ou qui fasse des multiplications de matrices, les opérations de base seront les mêmes (opérations de séquencement, tests, boucles, etc.). C’est dans la mise en pratique de cette science qu’on peut choisir des projets de programmation différents, en s’appuyant sur des matières spécifiques, tout comme sur les intérêts et les expériences spécifiques de chaque enfant.
Alors, que peut-on enseigner?
La science informatique a développé une nouvelle forme de pensée, la pensée algorithmique qui explique comment les choses peuvent être faites par des programmes. La notion d’algorithme est bien connue depuis longtemps. Quand on vous apprend à faire une opération, par exemple l’addition, la multiplication ou la division, on vous apprend des algorithmes. Mais nous sommes maintenant confrontés à des situations beaucoup plus complexes, avec la programmation d’outils intelligents et d’application intelligentes. Du coup, il faut maîtriser tous ces concepts de façon plus abstraite. Par exemple, il faut apprendre ce qu’est une boucle, qui permet d’itérer une certaine tâche.
Mais l’informatique est aussi très concrète. La beauté de cette science est que l’on peut tout suite mettre en pratique ce qu’on a appris en écrivant de petits programmes simples. Cela marche extrêmement bien dès l’école primaire avec des langages comme Scratch, grâce auxquels les enfants peuvent se familiariser très jeunes avec la programmation. Il s’agit donc de comprendre la pensée informatique, qui est vraiment fondamentale pour comprendre le monde qui nous entoure, et en même temps de se familiariser tout de suite avec cette pensée en écrivant des petits programmes.
On peut donc commencer dès le plus jeune âge?
Il faut commencer dès le plus jeune âge, car c’est un âge auquel les enfants sont plus réceptifs à de nouvelles idées. Il y a le slogan “apprendre à lire, écrire et compter”. On peut rajouter “et à programmer”. Cela doit être une nouvelle dimension du socle commun de l’éducation nationale car apprendre à programmer est devenu indispensable au même titre qu’il est indispensable de savoir lire, écrire et compter.
Évidemment, l’informatique ne se résume pas à la programmation, tout comme les mathématiques ne se réduisent pas à calculer ou la littérature à écrire. Mais c’est le fondement de l’informatique, qu’il faut enseigner depuis le plus jeune âge.
L’école est-elle le meilleur cadre pour cet apprentissage? Ou bien doit-il se faire grâce à des initiatives émanant de la société civile?
On découvre un peu partout des enseignants qui ont commencé à apprendre aux enfants à programmer. Cela se fait aussi énormément en dehors de l’école. Il y a des goûters, des clubs, des associations comme Magic Makers, qui proposent de super activités en dehors de l’école. Tout ce qui est fait en dehors de l’école est excellent mais il faut quand même réaliser que si l’on veut arriver à toucher tous les enfants et ne laisser personne sur le bord de la route, il faudra rapidement intégrer cet enseignement dans les programmes scolaires.
Et pour ceux qui sont déjà sortis de l’école sans avoir appris l’informatique?
Ils peuvent se former sur le tas. Il existe des associations, des formations en ligne, parfois sous forme de jeu pour la programmation. Ceux qui sont aujourd’hui dans les métiers d’ingénierie doivent le faire. Il est également indispensable de former les enseignants qui n’ont pas eu d’informatique lors de leur formation.
Une fois en mode croisière, on peut imaginer trois temps scolaires, comme nous l’avons souligné dans un rapport pour l’Académie des Sciences. Dans un premier temps, à l’école, il s’agit de familiariser aux grands concepts, apprendre les bases de la pensée informatique et algorithmique et, éventuellement sous forme ludique, commencer à toucher à des langages de programmation comme Scratch. Puis, le collègue doit véritablement être le lieu où toute la population doit apprendre les bases de l’informatique, c’est-à-dire la programmation et les bases des algorithmes, ce que c’est que l’information, comment fonctionnent les machines, etc. Il ne s’agit pas d’un enseignement approfondi mais disons d’atteindre un niveau comparable à celui que les élèves acquièrent au collège en physique ou en biologie. C’est la base qui va leur permettre plus tard, s’ils en ont besoin, de se spécialiser et d’acquérir des compétences supplémentaires.
Quand on passe au lycée, on peut imaginer des enseignements informatiques adaptés aux orientations de chacun. L’élève qui va entrer en section scientifique sera plus intéressé par les applications mathématiques de l’informatique tandis que celui qui sera en section littéraire se penchera plus sur d’autres aspects de cette science, comme l’indexation de texte, la linguistique, etc. Dans les lycées professionnels, les jeunes font déjà pas mal d’informatique, plus qu’ailleurs car il y a une conscience plus développée du caractère indispensable de l’enseignement de l’informatique.
Concrètement, quelles sont les initiatives en matière d’enseignement de l’informatique qui ont déjà vu le jour dans le monde, et dont la France et d’autres pays en retard pourraient s’inspirer?
C’est clair que la France est en retard par rapport à d’autres pays qui ont pris le problème à bras le corps. Dans l’ensemble, les pays développés sont plutôt en avance. L’Angleterre a notamment décidé d’introduire l’enseignement de l’informatique en mettant un examen d’informatique à la fin du lycée. En Allemagne, où c’est de la compétence des régions, la Bavière a mené une réflexion très en amont, en s’appuyant sur les doubles compétences pour recruter des enseignants d’informatique avant même que l’informatique ne soit enseignée. Certains pays émergents s’y sont déjà lancés également, comme Israël ou la Corée du Sud. La tendance que l’on observe aujourd’hui est que l’enseignement de l’informatique se répand dans le monde, dans les pays développés comme dans les pays émergents, et de plus en plus tôt.
La France se situe plutôt parmi les mauvais élèves, en partie parce que nous avons plutôt investi sur l’enseignement des outils et des pratiques du numérique sans véritable volonté d’enseigner l’informatique. Mais les choses bougent dans l’Éducation nationale. Je veux être optimiste.
un interview de ParisTech review
La question se posait déjà dans les années 1980,
avec l'avènement de la micro-informatique: allions-nous tous devoir
apprendre à programmer? Le développement de l'industrie du logiciel
semblait dans un premier temps avoir donné une réponse définitive, et
négative, à cette question. Mais elle revient avec insistance. Pourquoi
faut-il aujourd'hui la prendre au sérieux.
ParisTech Review – L’enseignement de l’informatique prend
aujourd’hui une importance grandissante. Quels sont ses enjeux, pour
les élèves et pour nos sociétés?Serge Abiteboul – La raison principale est que l’informatique est au cœur du monde numérique que nous sommes en train de construire. Pour comprendre, maîtriser et participer à ce monde numérique, la connaissance de l’informatique est indispensable. Et si nous voulons être compétitifs sur un plan économique, nous avons également besoin de maîtriser la science et la technique informatique. À titre de comparaison, il est aussi important de comprendre l’informatique aujourd’hui qu’il était important de connaître les mathématiques ou la physique au XIXe et au XXe siècles.
Le président américain Barack Obama le dit très bien dans cette vidéo où il appelle les jeunes Américains à apprendre à programmer. Il y a des programmes dans à peu près tous les outils que nous utilisons et tous les objets qui nous entourent. À partir de là, deux attitudes sont possibles. L’une consiste à dire : c’est nous qui allons écrire ces programmes, les maîtriser et être ainsi maîtres de notre destin. L’autre à dire : d’autres vont les écrire et décider pour nous. Il est possible de vivre comme ça, en utilisant les produits des autres. Mais d’un point de vue économique, cela signifie perdre notre compétitivité, c’est disparaître de la carte du monde de l’innovation, puisque cette innovation passe de plus en plus souvent par l’informatique.
D’un point de vue individuel, on peut également se contenter d’être passif devant tous ces objets et les laisser décider pour nous. Ou bien on peut décider de faire quelque chose qui n’est pas prévu dans le manuel. Par exemple, vous êtes en train de gérer le site web d’une association et il y a quelque chose qui ne vous plaît pas. Si vous ne comprenez pas les dix lignes de code qui déterminent cette fonction et ne savez pas écrire les deux lignes de code qui vont la modifier, vous restez un esclave des technologies.
Si l’on veut être un citoyen à part entière, si l’on veut prendre en main son destin, il faut par exemple comprendre ce que c’est que le cloud ou le vote électronique et il faut être capable de se programmer une petite application sur son téléphone et de customiser quelques lignes de code sur un site web. Et ce quelque soit son métier. C’est à la portée de tout le monde : ce n’est pas plus compliqué que d’écrire un rapport en français ou de concevoir la logistique d’une entreprise. L’enjeu est de devenir de vrais participants et de démystifier ce domaine, afin qu’il ne reste pas l’apanage du département IT de son entreprise.
Clarifions le vocabulaire : on a souvent tendance à confondre informatique et numérique. Quelle est la différence entre ces deux termes et comment s’articulent-ils?
Il y a un monde numérique et une science informatique. Au lieu de lire un livre papier, vous lisez un livre numérique ; en classe, au lieu d’un tableau avec une craie, vous avez un tableau numérique ; votre appareil photo est devenu numérique et votre voiture est numérique. Le monde qui vous entoure est numérique. Quand on apprend aux enfants à écrire, on peut leur apprendre à se servir d’un correcteur orthographique ; quand on apprend aux enfants à compter, on peut leur apprendre à se servir d’Excel. Ce sont des outils numériques mais il s’agit toujours d’apprendre à écrire ou d’apprendre à compter. De même, on peut familiariser les gens à l’utilisation de Google ou leur apprendre les risques de Facebook mais il n’y a pas un enseignement du moteur de recherche Google ou de la confidentialité dans Facebook. Il n’y a pas un « cours de numérique ». Cela s’enseigne avec les autres matières.
Au cœur de ce monde numérique, il y a l’informatique avec la programmation. L’informatique est ce qui permet de fabriquer tous les programmes qui font vivre ce monde numérique. Là, il s’agit véritablement d’un enseignement, d’une science et d’une technique et non simplement de familiariser les gens à des outils ou des pratiques. On mélange le fait d’apprendre à se servir d’outils avec apprendre l’informatique, ce qui n’a strictement rien à voir.
Donc, l’informatique est une science qu’il faut enseigner, comme on enseigne la physique, la chimie ou les mathématiques. Mais c’est aussi une technique. Il faut aussi apprendre à fabriquer soi-même des programmes, à résoudre des problèmes avec l’informatique. Oublier cela revient à oublier l’un des aspects fondamentaux de l’informatique.
Faut-il enseigner l’informatique comme une matière à part entière ou en distiller dans chacune des autres matières, de par son caractère interdisciplinaire?
Il faut faire attention à ne pas faire de confusion. Si l’on veut habituer les gens à des outils numériques, cela dépend des différentes matières (des outils de conception de bâtiment pour un architecte, des outils de bibliothèque et de recherche pour un littéraire, des outils de calculs pour un scientifique, etc.). Mais pour ce qui est de l’informatique en tant que science, il n’y en a qu’une. Il n’y a qu’une seule pensée algorithmique. Que vous soyez en train d’écrire un programme qui calcule les occurrences de certains mots dans un texte de Proust ou qui fasse des multiplications de matrices, les opérations de base seront les mêmes (opérations de séquencement, tests, boucles, etc.). C’est dans la mise en pratique de cette science qu’on peut choisir des projets de programmation différents, en s’appuyant sur des matières spécifiques, tout comme sur les intérêts et les expériences spécifiques de chaque enfant.
Alors, que peut-on enseigner?
La science informatique a développé une nouvelle forme de pensée, la pensée algorithmique qui explique comment les choses peuvent être faites par des programmes. La notion d’algorithme est bien connue depuis longtemps. Quand on vous apprend à faire une opération, par exemple l’addition, la multiplication ou la division, on vous apprend des algorithmes. Mais nous sommes maintenant confrontés à des situations beaucoup plus complexes, avec la programmation d’outils intelligents et d’application intelligentes. Du coup, il faut maîtriser tous ces concepts de façon plus abstraite. Par exemple, il faut apprendre ce qu’est une boucle, qui permet d’itérer une certaine tâche.
Mais l’informatique est aussi très concrète. La beauté de cette science est que l’on peut tout suite mettre en pratique ce qu’on a appris en écrivant de petits programmes simples. Cela marche extrêmement bien dès l’école primaire avec des langages comme Scratch, grâce auxquels les enfants peuvent se familiariser très jeunes avec la programmation. Il s’agit donc de comprendre la pensée informatique, qui est vraiment fondamentale pour comprendre le monde qui nous entoure, et en même temps de se familiariser tout de suite avec cette pensée en écrivant des petits programmes.
On peut donc commencer dès le plus jeune âge?
Il faut commencer dès le plus jeune âge, car c’est un âge auquel les enfants sont plus réceptifs à de nouvelles idées. Il y a le slogan “apprendre à lire, écrire et compter”. On peut rajouter “et à programmer”. Cela doit être une nouvelle dimension du socle commun de l’éducation nationale car apprendre à programmer est devenu indispensable au même titre qu’il est indispensable de savoir lire, écrire et compter.
Évidemment, l’informatique ne se résume pas à la programmation, tout comme les mathématiques ne se réduisent pas à calculer ou la littérature à écrire. Mais c’est le fondement de l’informatique, qu’il faut enseigner depuis le plus jeune âge.
L’école est-elle le meilleur cadre pour cet apprentissage? Ou bien doit-il se faire grâce à des initiatives émanant de la société civile?
On découvre un peu partout des enseignants qui ont commencé à apprendre aux enfants à programmer. Cela se fait aussi énormément en dehors de l’école. Il y a des goûters, des clubs, des associations comme Magic Makers, qui proposent de super activités en dehors de l’école. Tout ce qui est fait en dehors de l’école est excellent mais il faut quand même réaliser que si l’on veut arriver à toucher tous les enfants et ne laisser personne sur le bord de la route, il faudra rapidement intégrer cet enseignement dans les programmes scolaires.
Et pour ceux qui sont déjà sortis de l’école sans avoir appris l’informatique?
Ils peuvent se former sur le tas. Il existe des associations, des formations en ligne, parfois sous forme de jeu pour la programmation. Ceux qui sont aujourd’hui dans les métiers d’ingénierie doivent le faire. Il est également indispensable de former les enseignants qui n’ont pas eu d’informatique lors de leur formation.
Une fois en mode croisière, on peut imaginer trois temps scolaires, comme nous l’avons souligné dans un rapport pour l’Académie des Sciences. Dans un premier temps, à l’école, il s’agit de familiariser aux grands concepts, apprendre les bases de la pensée informatique et algorithmique et, éventuellement sous forme ludique, commencer à toucher à des langages de programmation comme Scratch. Puis, le collègue doit véritablement être le lieu où toute la population doit apprendre les bases de l’informatique, c’est-à-dire la programmation et les bases des algorithmes, ce que c’est que l’information, comment fonctionnent les machines, etc. Il ne s’agit pas d’un enseignement approfondi mais disons d’atteindre un niveau comparable à celui que les élèves acquièrent au collège en physique ou en biologie. C’est la base qui va leur permettre plus tard, s’ils en ont besoin, de se spécialiser et d’acquérir des compétences supplémentaires.
Quand on passe au lycée, on peut imaginer des enseignements informatiques adaptés aux orientations de chacun. L’élève qui va entrer en section scientifique sera plus intéressé par les applications mathématiques de l’informatique tandis que celui qui sera en section littéraire se penchera plus sur d’autres aspects de cette science, comme l’indexation de texte, la linguistique, etc. Dans les lycées professionnels, les jeunes font déjà pas mal d’informatique, plus qu’ailleurs car il y a une conscience plus développée du caractère indispensable de l’enseignement de l’informatique.
Concrètement, quelles sont les initiatives en matière d’enseignement de l’informatique qui ont déjà vu le jour dans le monde, et dont la France et d’autres pays en retard pourraient s’inspirer?
C’est clair que la France est en retard par rapport à d’autres pays qui ont pris le problème à bras le corps. Dans l’ensemble, les pays développés sont plutôt en avance. L’Angleterre a notamment décidé d’introduire l’enseignement de l’informatique en mettant un examen d’informatique à la fin du lycée. En Allemagne, où c’est de la compétence des régions, la Bavière a mené une réflexion très en amont, en s’appuyant sur les doubles compétences pour recruter des enseignants d’informatique avant même que l’informatique ne soit enseignée. Certains pays émergents s’y sont déjà lancés également, comme Israël ou la Corée du Sud. La tendance que l’on observe aujourd’hui est que l’enseignement de l’informatique se répand dans le monde, dans les pays développés comme dans les pays émergents, et de plus en plus tôt.
La France se situe plutôt parmi les mauvais élèves, en partie parce que nous avons plutôt investi sur l’enseignement des outils et des pratiques du numérique sans véritable volonté d’enseigner l’informatique. Mais les choses bougent dans l’Éducation nationale. Je veux être optimiste.
HDR de David Chavalarias
Participation au jury d'Habilitation à Diriger des Recherches de David Chavalarias, (CNRS/EHESS, CAMS/ISC-PIF)
- Reconstruction et modélisation des dynamiques sociales et de l’évolution culturel. Le tournant des Sciences Humaines et Sociales du XXIème siècle
- Une HDR en sciences sociales
- Un travail très pluri-disciplinaire
jeudi 14 avril 2016
Technical Issues towards Ethical Data Management
Presentation at Dagstuhl perspective workshop on Foundations of Data Management
vendredi 25 mars 2016
Fin du Blog Bador
Bases de données relationnelles : Comprendre pour maîtriser
Plus de 9 000 inscrits ! Ça change des petites classes à l'ENS Cachan. C'est un autre plaisir.
Des commentaires sympas des élèves et mon favori : Si vous arrivez au bout, il peut contribuer à vous donner l'illusion que vous êtes intelligent.C'est très bon pour le moral.
Plus de 9 000 inscrits ! Ça change des petites classes à l'ENS Cachan. C'est un autre plaisir.
Des commentaires sympas des élèves et mon favori : Si vous arrivez au bout, il peut contribuer à vous donner l'illusion que vous êtes intelligent.C'est très bon pour le moral.
mercredi 23 mars 2016
aujourd"hui
- rencontre avec Fred de c'est pas sorcier
Journée SIF Défis informatiques de l’internet des objets
Le 23 mars 2016, à Paris, au Ministère de l’Economie (Bercy)
- Passage de relai du Cnnum aussi à Bercy
- Paris Summit on Big Data ManagementAbstraction and Explanation in Collaborative Workflows – Serge Abiteboul (INRIA Saclay & ENS Cachan), Pierre Bourhis (CNRS CRIStAL), and Victor Vianu (UC San Diego)
vendredi 18 mars 2016
At a conference in Bordeaux
International Conference on Database Theory: A formal study of collaborative access control in distributed datalog, with Pierre Bourhis and Victor Vianu
Extending Database Technology Conference: Data, Responsibly, fairness, neutrality and transparencyin data analysis with Julia Stoyanovich and Gerome Miklau (a presentation text)
Extending Database Technology Conference: Data, Responsibly, fairness, neutrality and transparencyin data analysis with Julia Stoyanovich and Gerome Miklau (a presentation text)
jeudi 3 mars 2016
Exploiter la structure des savoirs incertains
Je serai le 14 mars du jury de thèse d'Antoine Amarilli, annoncé de la manière suivante :
On ne sait aujourd'hui comment gérer des faits
Lorsqu'ils sont inexacts ou qu'ils sont incomplets.
Les probabilités font que rien n'est faisable,
Et, sous le monde ouvert, tout est indécidable.
L'objet de cette thèse est de montrer comment
Les probabilités et le raisonnement
Sont à notre portée et à notre mesure
Si règles comme faits sont munis de structure.
On recherche d'abord quelle condition
Sur les faits donnés rend l'évaluation
De requêtes facile et rend la provenance
Aisément calculable étant donné l'instance.
Nous montrons, dans plusieurs des cadres existants,
Que c'est le cas des faits quasi-arborescents ;
Mais, réciproquement, la tâche est infaisable
Si l'instance n'est pas ainsi décomposable.
On étudie ensuite un monde indéfini,
Partiellement connu mais supposé fini,
Et l'on cherche à savoir si notre règle entraîne
Que, sous les faits donnés, la requête est certaine.
On montre que l'on peut, même en haute arité,
Chaque règle bornant la cardinalité
Ou bien ne propageant qu'une unique variable,
Prouver que ce nouveau problème est décidable.
Antoine Amarilli
PS (de Serge) : Antoine va présenter un travail super brillant.
On ne sait aujourd'hui comment gérer des faits
Lorsqu'ils sont inexacts ou qu'ils sont incomplets.
Les probabilités font que rien n'est faisable,
Et, sous le monde ouvert, tout est indécidable.
L'objet de cette thèse est de montrer comment
Les probabilités et le raisonnement
Sont à notre portée et à notre mesure
Si règles comme faits sont munis de structure.
On recherche d'abord quelle condition
Sur les faits donnés rend l'évaluation
De requêtes facile et rend la provenance
Aisément calculable étant donné l'instance.
Nous montrons, dans plusieurs des cadres existants,
Que c'est le cas des faits quasi-arborescents ;
Mais, réciproquement, la tâche est infaisable
Si l'instance n'est pas ainsi décomposable.
On étudie ensuite un monde indéfini,
Partiellement connu mais supposé fini,
Et l'on cherche à savoir si notre règle entraîne
Que, sous les faits donnés, la requête est certaine.
On montre que l'on peut, même en haute arité,
Chaque règle bornant la cardinalité
Ou bien ne propageant qu'une unique variable,
Prouver que ce nouveau problème est décidable.
Antoine Amarilli
PS (de Serge) : Antoine va présenter un travail super brillant.
La tête au carré : les coulisses d'Internet
Sur France inter, 3 mars, 14 à 15:00, La tête au carré : les coulisses d'Internet
http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-les-coulisses-dinternet
"Comment fonctionne réellement Internet ? Comment sont conservées et utilisées nos données ? Quel est le coût énergétique du fonctionnement de la toile ? Quelles initiatives et quel avenir s'ouvrent à nous ?
Pour y voir plus clair, nous recevons Coline Tison, journaliste audiovisuelle. Réalisatrice du documentaire « Internet : la pollution cachée » ; et Serge Abiteboul, informaticien, chercheur à l’INRIA, professeur à l’ENS Cachan et membre de l’académie des science"
http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-les-coulisses-dinternet
"Comment fonctionne réellement Internet ? Comment sont conservées et utilisées nos données ? Quel est le coût énergétique du fonctionnement de la toile ? Quelles initiatives et quel avenir s'ouvrent à nous ?
Pour y voir plus clair, nous recevons Coline Tison, journaliste audiovisuelle. Réalisatrice du documentaire « Internet : la pollution cachée » ; et Serge Abiteboul, informaticien, chercheur à l’INRIA, professeur à l’ENS Cachan et membre de l’académie des science"
vendredi 19 février 2016
Sciences à Coeur Sorbonne Universités - Saison 8
Les chercheurs de Sorbonne Universités et leurs invités proposent des regards croisés sur la science et la société pour répondre aux enjeux du monde de demain, à travers des rencontres animées par un journaliste scientifique, et dont les thèmes sont au carrefour des domaines de la connaissance.
Sciences à Cœur Sorbonne Universités - saison 8 - "donnez du sens aux données"
Données, informations, connaissances : décryptons les données ! 18 février 2016 Avec
Promesses et périls de l’action publique algorithmique
organisé par Communication Publique
Données, informations, connaissances : décryptons les données ! 18 février 2016 Avec
- Serge Abiteboul, académicien, informaticien à Inria, et
- Jacques Dubucs, philosophe à l’Université Paris-Sorbonne.
Promesses et périls de l’action publique algorithmique
organisé par Communication Publique
- Serge Abiteboul,
- Dominique Cardon,
- Lionel Janin,
- Elisabeth Lulin,
- Thierry Marcou
Context-Awareness Meetup at Snips
March 3rd, 7:30pm @ Snips HQ 18 rue Saint-Marc, 75002 Paris, France
Information http://goo.gl/ClhkXe
mardi 9 février 2016
CNNum 2.0 : Nostalgie
Pendant 3 ans j'ai fait parti du Conseil national du numérique, CNNum 2.0.
Pour les résultats, on peut voir le verre comme à moitié vide (de gros échecs comme la loi de renseignement) et à moitié plein (les idées progressent et sont transformées en loi).
A titre personnel, cela aura été une super expérience, qui m'aura fait sortir du mon labo, réfléchir sur des sujets que je regardais jusque là de très loin, et surtout avec de super rencontres. Je ne vais pas faire de hit parade, mais il y a pas mal de membres du 2.0 que j'aimerais continuer à voir.
Enfin j'ai du plaisir à laisser la place à la nouvelle équipe : http://proxy-pubminefi.diffusion.finances.gouv.fr/pub/document/18/20466.pdf pour dégager du temps pour faire autre chose...
Et Vive le CNNum 2.1 !
dimanche 31 janvier 2016
Comment le numérique a révolutionné la connaissance
29 janvier, La Grande Table, sur France Culture, Podcast : Comment le numérique a révolutionné la connaissance
- J'ai passé un moment super sympa avec la responsable de l'émission, Caroline Broué, super chaleureuse, Antoine Mercier qui présente le journal, et Dominique Cardon passionné par le sujet. Un feu de questions par les trois, les bonnes questions, précises, intéressantes. Caroline Broué qui se dit la moins spécialiste maitrise elle-aussi super bien le sujet.
- Et puis le grand plaisir de revoir Xavier de la Porte qui présente un de ces billets un peu magiques dont il a le secret. Nostalgie du temps de Place de la Toile avec Xavier de la Porte, que nous étions si nombreux à podcaster religieusement chaque semaine sur France Culture. Cette émission manque dans le paysage culturel.
Les nouvelles de janvier
Lancement du Mooc Bador (Bases de données relationnelles) avec Benjamin Nguyen et Philippe Rigaux. Plus de 6 000 inscrits - respect ! Ca fait quand même bizarre à coté de mes petites classes de L3 avec des élèves de l'ENS Cachan et Paris. Bon. Combien finiront ?
https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/courses/inria/41008/session01/about
La fin qui traine du Conseil National du Numérique 2.0 programmée mais pas encore annoncée.
19 janvier, Lycée Lakhanal, Comment les algorithmes classent pour vous
21 janvier 2016, Audition à l'Office Parlementaire OPEST « Les synergies entre les sciences humaines et les sciences technologiques »
[Programme]
Le développement des synergies entre sciences grâce au numérique
25 janvier, Soirée débat, Université de Namur, Quelle(s) place(s) pour l’informatique à l'école ?
26 janvier, Conférence invitée à Colloque Didapro – DidaSTIC (Didactique de l’informatique et des STIC) Les bases de connaissances personnelles
https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/courses/inria/41008/session01/about
La fin qui traine du Conseil National du Numérique 2.0 programmée mais pas encore annoncée.
19 janvier, Lycée Lakhanal, Comment les algorithmes classent pour vous
21 janvier 2016, Audition à l'Office Parlementaire OPEST « Les synergies entre les sciences humaines et les sciences technologiques »
[Programme]
Le développement des synergies entre sciences grâce au numérique
25 janvier, Soirée débat, Université de Namur, Quelle(s) place(s) pour l’informatique à l'école ?
26 janvier, Conférence invitée à Colloque Didapro – DidaSTIC (Didactique de l’informatique et des STIC) Les bases de connaissances personnelles
mercredi 6 janvier 2016
La création 3D à la portée de tous
Marie-Paule Cani rêve de logiciels qui permettraient à chacun de créer en 3D.
Un podcast sympatique comme Marie Paule sur France Inter, avec Fabienne Chauvière pour Les Savanturiers (une émission que je vous conseille).
Un podcast sympatique comme Marie Paule sur France Inter, avec Fabienne Chauvière pour Les Savanturiers (une émission que je vous conseille).
Et évidemment, lire ou relire son très beau texte pour Binaire : Façonner l'imaginaire.
Marie-Paule est Professeure à Grenoble INP et responsable d'une équipe commune au Laboratoire Jean Kuntzmann et à Inria.
lundi 4 janvier 2016
Inscription à :
Articles (Atom)