jeudi 20 novembre 2014

Barbie est trop conne ! Mais pas Casey !

Barbie informaticienne ? Si elle sait se servir d’un ordinateur…

Heureusement les filles et les blondes en particulier peuvent apprendre l'informatique. Ce ne sont pas des Barbies... 

(via Gilles)

Mais ne ratez pas la suite de l'histoire :

http://caseyfiesler.com/2014/11/18/barbie-remixed-i-really-can-be-a-computer-engineer/

Et encore :

mobile.clubic.com/mag/culture/actualite-740293-barbie-coder-internet-coup-main.html

Finalement, Barbie n'est pas si conne que ça. C'est Brian le connard...

mercredi 19 novembre 2014

Venez en France !

Les salaires dans la Silicone Valley sont trop élevés. Vous avez du mal à trouver des ingés compétents.   

 

Wolverton: Want better broadband choices? Move to France

http://www.siliconbeat.com/2014/11/17/wolverton-want-better-broadband-choices-move-to-france/


dimanche 16 novembre 2014

Le savant et l'autruche

Alexandre Grothendieck
 
Il est assez peu courant que des scientifiques se posent la question du rôle de leur science dans la société. J’ai même l’impression très nette que plus ils sont haut situés dans la hiérarchie sociale et plus par conséquent ils se sont identifiés à l’establishment, ou moins ils sont contents de leur sort et moins ils ont tendance à remettre en question cette religion qui nous a été inculquée dès les bancs de l’école primaire : toute connaissance scientifique est bonne, quel que soit son contexte ; tout progrès technique est bon. Et comme corollaire : la recherche scientifique est toujours bonne. Aussi les scientifiques, y compris les plus prestigieux, ont-ils généralement une connaissance de leur science exclusivement « de l’intérieur », plus éventuellement une connaissance de certains rapports administratifs de leur science avec le reste du monde. Se poser une question comme : la science actuelle en général, ou mes recherches en particulier, sont-elles utiles, neutres ou nuisibles à l’ensemble des hommes ? Cela n’arrive pratiquement jamais, la réponse étant considérée comme évidente par les habitudes de pensée enracinées depuis l’enfance et léguées depuis des siècles. Pour ceux d’entre nous qui sommes des enseignants, la question de la finalité de l’enseignement, ou même simplement celle de son adaptation aux débouchés, est tout aussi rarement posée.

A lire : http://revueagone.revues.org/754