Les mathématiques sont beauté, esthétique de
l’absolu, du zéro et de l’infini. Elles définissent la pensée, posent des lois.
Elles participent de la vérité.
La physique et la chimie proposent des
lectures de la nature, des explications, depuis les structures de l’infiniment
petit jusqu’aux espaces galactiques. De l’explosion du Big Bang au magma
plasmatique, elles révèlent les équations qui régissent le monde.
La biologie est le royaume de la complexité.
De la plus petite bactérie au cerveau le plus élaboré, la vie se multiplie, se
compose, se combine, se reproduit dans des mystères insondés. Avec la médecine,
il ne s’agit rien de moins que de repousser les limites de la maladie et de la
mort.
Les sciences humaines brillent dans leur
diversité. Elles sont miroirs et mémoires de nos combats, reflets de nos
illusions, de notre humanité. Peut-être un jour nous aideront elles à
comprendre nos folies.
Et l’informatique ? – a demandé Maurice.
A la fois science et technologie,
l’informatique sait si bien bousculer les frontières. Avec les mathématiques,
elle tient du rêve ; elle se marie à la physique et la chimie dans des
expériences prodigieuses ; elle est peut-être la clef pour décrypter les
intrications de la biologie. Ses algorithmes disent pourquoi ; ils disent comment.
Et de l’informatique, donc, quelle est l’essence ?
Si les mathématiques définissent la vérité, si
physique et chimie expliquent les merveilles du monde et si la biologie donne
les clés de la vie, l’informatique est, quant à elle, le pouvoir de créer. Elle
nous permet d’inventer notre propre monde, de nous ré-inventer. Esclaves de la
machine ou acteurs d’un monde durable. L’informatique multiplie le champ des
possibles. A nous de décider.
(*) Maurice, c'est Maurice Nivat, bien sûr.
mardi 8 janvier 2013
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