vendredi 22 mai 2015

Loi Renseignement : avis d'informaticiens

Dans le blog {SCIENCES²} de  Sylvestre Huet, à Libération : l'article

lundi 18 mai 2015

Ca s'est passé la semaine dernière

9 mai : Présentation au séminaire sur le Journalisme et bien commun à l’heure des algorithmes (Gemma Serrano Théologienne, Collège des Bernardins. Eric Scherer Directeur de la prospective et de la stratégie numérique de France Télévisions.) : La responsabilité des algorithmes

13 Mai : Séminaire d'informatique de ENS Paris, rue d'Ülm, Turning your digital self into a knowledge base. La Video du séminaire http://savoirs.ens.fr/expose.php?id=2125 

lundi 11 mai 2015

Nos ordinateurs ont-ils la mémoire courte ?

Video de 52mn

Texte de Zed distribution Télévision : Que trouveront les archéologues du futur, d'ici quelques siècles voire quelques milliers d'années ? Des pierres taillées du paléolithique certainement, des peintures pariétales sans doute, des hiéroglyphes à coup sûr, des rouleaux de parchemins probablement, des livres peut-être.
Mais que deviendront les milliards d'informations engrangées dans les disques durs, qui se démagnétisent et sur les CD ou DVD, qui avec leur revêtement photosensible, redoutent la lumière du soleil ? Quelles images, quels sons, quels écrits de notre société restera‐t‐il dans 2000 ans ? Auront‐ils résisté aux épreuves du temps et aux mutations technologiques comme l’ont fait la première photo, le premier film, le premier enregistrement sonore.
Désormais nos données sont de moins en moins « ancrées » dans la matière. Si bien que l’on peut se demander si notre civilisation sans support pérenne est encore capable de produire de la mémoire ? En réaction à ce problème majeur, des chercheurs se livrent à une véritable course, une course contre l’oubli. Peut­-être détiennent-ils déjà entre leurs mains la solution pour fixer à jamais notre nouvelle mémoire faite de 1 et de 0.


samedi 9 mai 2015

Lettre ouverte à mes amis profs de Techno

J'ai répondu à un interview sur Rue89. Une citation a été très mal prise dans le milieu des profs de techno - à ce qu'un ami m'a rapporté.

Nous sommes pour l'enseignement de l'informatique à un moment d'une importance considérable. Le ministère est enfin convaincu des enjeux. Mais la tâche est complexe. Bien sûr, j'ai mes propres biais comme vous avez les vôtres. C'est pourquoi il est essentiel de réfléchir, et de discuter sereinement. Discutons !

La citation telle qu'elle est retranscrite sur rue89 :
Les professeurs de mathématiques l’aborderont sous l’angle algorithmique. Les professeurs de technologie sous l’angle application “machine”. Et puis certains enseignants n’ont pas forcément d’appétit pour cela. De plus, cela peut associer l’informatique à des matières parfois jugées rébarbatives par les élèves, comme la technologie. »
Je ne sais pas si c'est exactement cela que j'ai dit. Si c'est ce qui est écrit, je me suis mal exprimé. Voilà ce que que j'ai voulu dire plus précisément.

A mon avis (et ce n'est que mon avis), 
l'informatique doit être enseignée dans le cadre d'un cours d'informatique par des profs compétents en informatique.
Du fait du manque de profs d'informatique, ce sera souvent enseigné par des profs de maths ou de techno - c'est une évidence - en attendant d'avoir des profs d'informatique. Mais il essentiel  que le but du cours soit d'enseigner l'informatique et pas les maths ou la techno. Sinon l'enseignement se retrouve à être biaisé par une focalisation excessive sur la notion d'algorithme dans un cas et sur la notion de machine dans l'autre, alors que les deux notions doivent être placées sur un pied d'égalité dans un enseignement de l'informatique. La réalité aussi est que quand on le fait dans le cadre d'un cours de maths ou de techno, on hérite des préjugés des élèves qui n'aiment pas ces matières ou ont été convaincu souvent à tort qu'ils ne comprennent rien à  ces disciplines. Désolé mais il y en a. J'ai aussi parlé - ce qui n'a pas été repris dans l'article - des filles, qui, dans une proportion plus importante que les garçons, ne s'intéressent pas à la techno. (Ce n'est qu'une impression basée sur des discussions avec des profs ; j'aimerais me tromper.) 

Ce que j'ai souvent dit aussi et qui n'est pas dans l'article, c'est que la manière dont se réalise l'apprentissage de la programmation au collège est au moins aussi importante que le contenu de cet enseignement, que cela doit se faire par projet et en groupe. Il me semble que les profs de techno sont souvent mieux préparés à ce type d'enseignement que les profs de maths. (Il va me falloir écrire aussi une lettre ouverte à mes amis profs de maths.)

Si j'ai bien compris, la discipline technologie va perdre de nombreux postes avec les nouveaux programmes. Je pense que de nombreux profs de techno ont les compétences et l'envie de participer à un enseignement véritable de l'informatique. (Je ne peux donner de chiffre ; j'ai demandé de tels chiffres à plusieurs responsables qui m'ont dit être incapables de les fournir.) Plutôt que des querelles stériles entre disciplines, essayons de construire ensemble cet enseignement.


Voilà. Je suis désolé si j'ai pu choquer des profs de technologie ce n'était évidemment pas mon intention.  Pour moi, l'informatique est une science et une technique. Je suis informaticien donc je ne peux participer à quelque bashing anti technique. La seule chose négative que je pense avoir dite sur les profs de techno de collège et de maths aussi d'ailleurs c'est qu'ils n'ont pas tous ni l'envie ni les compétences pour enseigner l'informatique. Pouvez-vous m'affirmer que je me trompe sur ce point ?

mercredi 6 mai 2015

Calculer sur des données massives

Un article sur Interstices avec un Wandida trop cool :)

Vidéo produite par wandida.com édition : El Mahdi El Mhamdi - Creative Commons BY-NC-SA.

mardi 5 mai 2015

Romorantin, capitale numérique

Ce n'est pas tous les jours qu'on parle de mon ancien lycée, le Lycée de Romorantin.

Dès la rentrée prochaine, les élèves de seconde de Claude-de-France pourront bénéficier d'un tout nouvel enseignement d'exploration : informatique et création numérique. Il sera expérimenté dans l'établissement. Frédéric Laujon, professeur de physique-chimie et administrateur réseau, et Christèle Proisy, professeur de français et référent numérique, portent ensemble ce nouvel enseignement, avec des professeurs de Jean-Zay à Orléans.


 http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Actualite/Education/n/Contenus/Articles/2015/04/29/Cap-sur-l-exploration-numerique-2312048

Via Michel B. Merci.