Basta du Corona !
Je ne sais pas quoi écrire dans cette chronique.
J’en ai plein les gambettes du Corona, plein
les baskets. Enfin, façon de parler car on aimerait bien bouger plus. Donc,
plein les miches, le dos, la tête… Je
dirais bien que j’en ai plein le cul, mais je voudrais rester poli même si cela
n’est pas une balade de santé de rester poli de nos jours – oups, éviter de
parler balade et de parler santé. J’en ai ma dose, mon compte, mon saoul. Basta
du Corona !
Alors écrire sur autre chose, oui mais sur
quoi ? Tout me ramène à cette d’épidémie. J’essaie de démarrer une
nouvelle de science fiction et je me retrouve dans une épidémie de Glops 53,
dans une fiction qui ressemble trop à la réalité. Un polar ? Je plonge
dans les délires d’un gang de sauvages dans Paris livré à une épidémie. Basta
du Corona !
Le syndrome de la page blanche ou juste
parsemée de Corona. Fait chier le Corona !
Un couple de l’autre coté de la cour fait sa gym.
La vie est là simple et tranquille…
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme!
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit,
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
- Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
Relire Verlaine. Ça ne remonte pas le moral, mais
putain que c’est beau !