jeudi 28 septembre 2017

mercredi 27 septembre 2017

Le bot qui murmurait à l'oreille de la vieille dame



Bêtises à Bloguer - Saison 1 Publié par Le Pommier, octobre 2018

Bêtises à Bloguer - Saison 2
https://abiteboul.com/Serge/Charlotte.epub

Charlotte et le pot de griottesen ligne ici (format epub)
Communiqué de presse

Quels livres de SF emporter avec soi cet été ? par France Culture.

Cécile Lestienne, directrice de la rédaction du magazine Pour la Science, conseille ce recueil de nouvelles considéré comme une sorte de "Black Mirror littéraire en bien moins noir" :
Dans ce recueil, Serge Abiteboul propose des nouvelles de science-fiction, mais qui ne sont pas dystopiques. C'est drôle, assez cocasse, et ce n'est pas loin dans l'avenir. Ça pourrait même ressembler un petit peu à ce que nous vivons aujourd'hui. La nouvelle qui a donné son nom au recueil est une conversation hallucinante entre une mamie, son petits fils et son chat, le chat étant un robot agent conversationnel qui se moque totalement de mourir. Il y a une autre nouvelle assez rigolote où l'on voit l'équipe de France de football, dans laquelle joue le petit-fils de Zinedine Zidane. Ça se passe en Corse, où les robots parlent corse couramment, et sont tous indépendantistes.
C'est un livre qui peut se lire juste comme un recueil de nouvelles. Mais il fait également réfléchir. Serge Abiteboul fait une sorte de petite chronique sur l'état de l'art du numérique, ce que c'est que les algorithmes d'intelligence artificielle, la gestion des données, les problèmes que posent les archives personnelles... C'est très facile à lire et c'est peut-être justement le moment de se poser la question : qu'est-ce qui nous plaît et ne nous plaît pas dans le monde numérique ?

Ma vie avec Fanny Ardant, assistante vocale, sur Uzbec&Rica

Avec Le bot qui murmurait à l’oreille de la vieille dame (Le Pommier 2018), Serge Abiteboul propose un recueil de nouvelles qui allient science et imagination. La rédaction d'Usbek & Rica, avec l'aide de sa stagiaire Emma Lizana, a décidé d’en publier quelques-unes, dont voici la première. 14/02/2019

Annonce dans Livre Hebdo

n° 1189 de juin 2018 de la parution en octobre de ce nouveau texte, un recueil de nouvelles de science-fiction :



Des versions préliminaires de certaines nouvelles sont parues sur Binaire
  1. Lune ma banlieue (sur binaire.blog.lemonde.fr)
  2. You are under arrest (sur binaire.blog.lemonde.fr)
  3. Qu'as-tu appris à l'école mon fils ?  (sur binaire.blog.lemonde.fr
Et aussi les 1er avril de Binaire

La radio parle du Bot 

Invité innovation de (la toujours géniale) Zoé Sfez sur Soft Power (France Culture) 

La presse écrite parle du Bot - merci 

Occitanie Tribune, octobre 2018 : • Quand la fiction permet de mettre à l’épreuve les fantasmes que suscitent les progrès de l’intelligence artificielle. • Par une plume aussi truculente que lucide.
Anthropotechnie (site internet) : http://www.anthropotechnie.com/serge-abitboul-variations-sur-un-monde-numerique/, 23 octobre 2018
Le Monde Libertaire, revue de presse, nov 2018 
Le Monde des Sciences, Science-fiction sauce numérique, David Larrousserie, janvier 2019
Blog Binaire, Le bot qui murmurait dans la tête d’un chercheur, Thierry Viéville, février 2019
Uzbek et Rica, Ma vie avec Fanny Ardant, assistante vocale, 15/02/2019
Interstice, Pour la plage, la montagne, la campagne… voire le bureau ou le labo ! Marie-Odile Cordier, 02/2019
Usbek et Rica, Que reste-t-il de nos amours numériques, 20/02/2019
Archivistes! Le coin lecture. Le bot... Charlotte Maday, No129, avril 2019

« Quand votre bot s’appelle Fanny et possède la belle voix grave de Fanny Ardant, et que vous voulez le déconnecter définitivement, activer le fameux code 777 suffit-il vraiment ? Pas facile de redevenir un Universel anonyme...Nouvelle après nouvelle, Serge Abiteboul explore ce que pourrait être notre vie future, entre objets hyperconnectés, greffes de cerveau artificiel et robots presque aussi insaisissables que certains de nos semblables…» L’auteur du recueil de nouvelles Le bot qui murmurait à l'oreille de la vieille dame, Serge Abitebou est chercheur à l’Inria, l’Institut national de recherche en informatique et en automatique. Care News, Cahiers de vacances sociaux et solidaires, juillet 2019.
 

Présentations publiques

Salon Primeve, Lyon, 23/02/2019


 



PAP 2017 et autres présentations en septembre


Conseil Général de l’Économie : Cyber-résiliance, avec Didier Remy, Inria, 9 septembre 2017

Ligue des Droits de l'Homme : Présentation sur Big data, Algorithmes, Intelligence artificielle, c’est quoi ? à la réunion sur Big data, algorithmes et risques de discriminations, l’exemple de l’assurance, LDH, rue Marcadet, Paris, 17 septembre 2017

PAP 2017 Conférence invitée sur Personal Knowledge Management Systems à la 1st International Workshop on Personal Analytics and Privacy (In conjunction with ECML PKDD 2017), Skopje, Macedonia, Monday 18t Septembre 2017 

Conseil scientifique de l'INS2I : L'éthique des algorithmes, 25 septembre 2017

Centre de recherche de l'école des officiers de la gendarmerie nationale : présentation Quel monde construire ? sur aux Ateliers « Algorithmes prédictifs : quels enjeux éthiques et juridiques ? », École Militaire, mardi 26 septembre 2017







   

samedi 23 septembre 2017

Adieu Maurice

Deux géants de l’informatique :
Maurice Nivat (à droite) et David Harel,
lors d’un interview de David pour le blog Binaire, CC S. Abiteboul

J’étais doctorant aux Etats-Unis quand j’ai rencontré Maurice Nivat pour la première fois. C’était à Santa Barbara, en 1979 je crois, pour un séminaire sur la théorie des langages, alors la branche peut-être la plus active de l’informatique théorique. Il y avait quelque chose de surréaliste à croiser dans les couloirs des Euler,  des Newton, des Poincaré des temps présents : Jeff Ullman, Sheila Greibach et… Maurice Nivat, les pionniers de la théorie des langages et des automates. Assis au fond de la salle, ses questions pointues pouvaient terroriser certains conférenciers. Fumer une cigarette en discutant avec lui dans un des salons de l’hôtel a été pour moi un grand moment.

Maurice a participé à la construction de la communauté de recherche européenne en informatique. Il est le père du domaine en France, en particulier, pour ce qui est de la théorie. On a parfois reproché à l’informatique théorique française d’avoir été trop tournée sur elle même, sur ses sujets phares. Ce n’est pas la faute de Maurice. Quand je suis rentré des US dans les années 80, je travaillais sur la théorie des bases de données. Le sujet l’intéressait et nous avons organisé avec lui et Georges Gardarin un séminaire essentiellement pour attirer certains de ses anciens étudiants vers ce nouveau domaine. Il ne se contentait pas de labourer son territoire de confort.

J’ai plus tard côtoyé le Maurice « militant de l’enseignement de l’informatique ». Je suis tombé sur le sujet par hasard, parce qu’il fallait un académicien dans un comité. Maurice m’a rapidement contaminé – il savait être terriblement convaincant. Nous avons travaillé d’arrache-pied avec d’autres comme Gilles Dowek et Gérard Berry, sur des textes, dans des groupes comme le K12. Que de discussions acharnées, de moments de découragement, d’engueulades parfois, et le bonheur de voir émerger une pensée collective, de voir ces idées progresser dans la société.

Plus récemment, j’ai la chance de pouvoir dire qu’il était devenu un ami. Je n’oublierai jamais par exemple cette discussion devant une bière, dans un café près de la Gare du Nord, où nous avons parlé de tout, de son travail associatif pour la sauvegarde du patrimoine rural, de la vie, de la religion… Et comment oublier les moments dans sa maison d’Attainville, parfois avec son épouse, Paule, autour de thés ? La maladie commençait son travail de sape.

Ce que je retiens surtout de Maurice : l’intensité dans la recherche, dans la vie, dans son humanisme intransigeant, en tout.

Adieu Maurice. Tu vas manquer.

samedi 9 septembre 2017

Data, responsibly à Gênes

Summer school on Extending Database Technology, Genova, September 2017

Data Responsibly, Serge Abiteboul, Inria, and Julia Stoyanovich, Drexel University