Avec toutes les données disponibles en open data ou dans les réseaux sociaux, on pourrait faire autre chose que juste plus de pub, plus de tune. Et bien pas mal de monde regarde cela. Un exemple
Data science for social good.
The Eric & Wendy Schmidt Data Science for Social Good fellowship is a University of Chicago summer program for aspiring data scientists to work on data mining, machine learning, big data, and data science projects with social impact.
Working closely with governments and nonprofits, fellows take on real-world problems in education, health, energy, transportation, and more.
lundi 27 janvier 2014
mercredi 22 janvier 2014
La Datamasse : directions et enjeux pour les données massives
Conférence débat à l'académie des sciences
Organisée par Serge ABITEBOUL et Patrick FLANDRIN
Mardi 18 Février 2014 de 14h30 à 17h30
Académie des sciences - Grande salle des séances
23 quai de Conti, 75006 Paris
Résumé : Nous vivons dans une « société de l'information » dont les avancées scientifiques et techniques rapides, associées au développement d’usages nouveaux, conduisent à produire des quantités toujours plus gigantesques de données numériques. Cette situation d'abondance ouvre des perspectives nouvelles tant dans les sciences exactes que dans les sciences humaines. L’utilisation de cette « datamasse » (Big Data en anglais) pose des défis considérables : Comment stocker de telles quantités de données, les manipuler, les analyser, les trier,… les valoriser ? Comment concilier leur omniprésence et le respect de la vie privée ? Comment faire qu’elles bénéficient à tous ? Ce sont quelques-uns de ces aspects qui seront mis en avant dans cette rencontre, afin d'en mieux comprendre les possibilités et les limitations, pour en mieux maîtriser les développements.
avec
Stéphane Mallat, Professeur à l'École Normale Supérieure, Paris
Anastasia Ailamaki, Professeure à l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne
François Bourdoncle, co-fondateur et CTO d’Exalead, filiale de Dassault Systèmes
PS: avouez que datamasse ça vous a plus de gueule que "big data". Et la datamasse, ça me gêne moins que "la data".
Organisée par Serge ABITEBOUL et Patrick FLANDRIN
Mardi 18 Février 2014 de 14h30 à 17h30
Académie des sciences - Grande salle des séances
23 quai de Conti, 75006 Paris
Résumé : Nous vivons dans une « société de l'information » dont les avancées scientifiques et techniques rapides, associées au développement d’usages nouveaux, conduisent à produire des quantités toujours plus gigantesques de données numériques. Cette situation d'abondance ouvre des perspectives nouvelles tant dans les sciences exactes que dans les sciences humaines. L’utilisation de cette « datamasse » (Big Data en anglais) pose des défis considérables : Comment stocker de telles quantités de données, les manipuler, les analyser, les trier,… les valoriser ? Comment concilier leur omniprésence et le respect de la vie privée ? Comment faire qu’elles bénéficient à tous ? Ce sont quelques-uns de ces aspects qui seront mis en avant dans cette rencontre, afin d'en mieux comprendre les possibilités et les limitations, pour en mieux maîtriser les développements.
avec
Stéphane Mallat, Professeur à l'École Normale Supérieure, Paris
Anastasia Ailamaki, Professeure à l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne
François Bourdoncle, co-fondateur et CTO d’Exalead, filiale de Dassault Systèmes
PS: avouez que datamasse ça vous a plus de gueule que "big data". Et la datamasse, ça me gêne moins que "la data".
vendredi 17 janvier 2014
Un blog est né : binaire
binaire.blog.lemonde.fr
C'est un blog d'informaticiens de le Société informatique de France.
Je suis parmi les animateurs de binaire.
Ça veut sans doute dire que le slow blog qui n'était finalement pas si slow que ça va se ralentir. Mais vous y gagnerez tous les articles géniaux que binaire va publier.
C'est un blog d'informaticiens de le Société informatique de France.
Je suis parmi les animateurs de binaire.
Ça veut sans doute dire que le slow blog qui n'était finalement pas si slow que ça va se ralentir. Mais vous y gagnerez tous les articles géniaux que binaire va publier.
jeudi 16 janvier 2014
Les temps héroïques de l'informatique en France et Jacques Arsac
Je n'ai pas connu Jacques Arsac mais c'est un des pionniers. Il vient de mourir. C'est l'occasion de lire ou relire un texte de lui sur les débuts...
Voir sa page de wikipedia
Voir sa page de wikipedia
mardi 14 janvier 2014
Parlementaires je vous aime...
Autour de Noël, coup de blues. Je pisse des rapports à droite à gauche, pour le CNNum, pour l'académie, pour d'autres. On pisse des rapports. Quelqu'un les lit ? Cela sert à quelque chose ? On peigne la girafe ? On pisse dans un violon ? On enfile des perles ? On donne des coups d'épées dans l'eau ? On s'amuse à la moutarde ? ... Et ma préférée, c'est pour que pouic, que tchi !
Impressionnant le nombre de synonyme d'"écrire un rapport". Bon voilà donc coup de blues et un copain me signale le pré-rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (c'est pas des rigolos), intitulé :
Il est disponible en ligne.
Ce rapport est rédigé exclusivement par des parlementaires. Il cite et il reprend le rapport sur l'enseignement de l'informatique de l'académie des sciences auquel j'ai participé. Gérard et Gilles (les copains qui ont coordonné l'écriture du rapport), ils nous ont lus et ils reprennent certaines recommandations. On n'a pas juste bossé pour balpeau. Voici des extraits.
Reprendre les recommandations du rapport de l’Académie des sciences en ce qui concerne la formation des professeurs dans le domaine de l’informatique :
Dans les classes primaires :
Impressionnant le nombre de synonyme d'"écrire un rapport". Bon voilà donc coup de blues et un copain me signale le pré-rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (c'est pas des rigolos), intitulé :
« FAIRE CONNAÎTRE ET PARTAGER LES CULTURES SCIENTIFIQUES, TECHNIQUES ET INDUSTRIELLES : UN IMPÉRATIF »
Il est disponible en ligne.
Ce rapport est rédigé exclusivement par des parlementaires. Il cite et il reprend le rapport sur l'enseignement de l'informatique de l'académie des sciences auquel j'ai participé. Gérard et Gilles (les copains qui ont coordonné l'écriture du rapport), ils nous ont lus et ils reprennent certaines recommandations. On n'a pas juste bossé pour balpeau. Voici des extraits.
Reprendre les recommandations du rapport de l’Académie des sciences en ce qui concerne la formation des professeurs dans le domaine de l’informatique :
- au collège, aller vers un enseignement d’informatique spécifique, assuré par des professeurs ayant une exigence de niveau et de diplôme identique à celle des autres sciences au collège ;
- dans les lycées, recruter des enseignants de discipline informatique ayant une exigence de niveau et de diplôme identique à celle des autres sciences au lycée ;
- concevoir une intégration de l’informatique dans les enseignements disciplinaires traditionnels, aussi bien dans les humanités que dans les sciences.
Dans les classes primaires :
- …
- Introduire une initiation à l’informatique dans les programmes, en mêlant les activités sur ordinateur et les activités de compréhension de l’informatique.
- […]
- […]
- introduire un véritable enseignement informatique indépendant des autres enseignements scientifiques et techniques, et qui développe des coopérations avec ceux-ci dans une volonté d’interdisciplinarité
- […]
- […]
- rendre obligatoire l’enseignement d’informatique en seconde, première et en terminale sans exclure une option de spécialité plus approfondie en terminale ;
- proposer un enseignement d’informatique en première et en terminale ES ;
- continuer et développer l’enseignement de l’informatique dans les séries techniques et professionnelles ;
- étudier l’équilibrage horaire des disciplines requis par l’introduction de l’informatique avec, d’une part, un horaire spécifique d’informatique et, d’autre part, la prise en compte de contenus informatiques au sein des autres disciplines et de leurs programmes.
vendredi 10 janvier 2014
PPL Abeille
Quésako j'ai demandé quand on m'en a parlé. J'ai trouvé sur le Oueb : Proposition de loi relative à la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’ exposition aux ondes électromagnétiques.
Dis comme ça on est pour?
Mais quand on regarde dans le détail ce qui est proposé aux votes, on a de quoi se poser des questions.
Article 7 ; I. : Dans les établissements mentionnés au chapitre IV du titre II du livre III de la deuxième partie du code de la santé publique, l’installation d’un équipement terminal fixe équipé d’un accès à internet sans fil est interdite dans les espaces dédiés à l’accueil, au repos et aux activités avec des enfants.
Euh... Ça parle de quoi ? Si j'ai bien compris, pas des écoles maternelles mais de tous les lieux qui accueillent des moins de 6 ans - genre crèche. Comme c'est très clair, on ne va pas tarder à l'appliquer à tout hasard aussi aux maternelles. Bonjour les complications pour les enseignants. Et puis imaginez tout ce qu'on interdit comme outils modernes pédagogiques. Ceux qu'on connait déjà. Tous ceux qui vont être inventés dans les années à venir.
Article 7 ; II. : L’accès sans fil à internet dans les établissements scolaires n’est possible que dans le cadre d’activités le nécessitant.
Ça va être simple à appliquer ? Et ça continue...
J'avais compris que les études montraient que ces ondes n'étaient pas dangereuses. Si on craint qu'elles ne le soient à fortes doses et sur des longues expositions, il suffit d'imposer des normes. Ces normes existent déjà... On peut imposer des normes plus sévères. Je suis d'un naturel prudent parce que j'ai connu les mensonges à répétition sur les risques du nucléaire par exemple. Mais là cet article va bien trop loin. Il interdit toute une gamme de pratiques pédagogiques ou ludiques. Et c'est les gosses qui ne sont pas exposés à la maison aux journaux électroniques, aux livres électroniques, à Wikipédia, etc. qui seront le plus pénalisés. A mon avis, une telle loi va inévitablement accélérer les inégalités sociales, ce qui est évidemment très très loin des intentions de ses auteurs. On touche à deux zones sensibles : les méfaits de la science et la protection des petits. C'est pourquoi il faut être particulièrement vigilent à ne pas céder à des craintes irrationnelles. Je ne parlais ici que de l'article 7. Pour ce qui est du reste du texte de loi: un article de libé.
Le texte de loi.
Mais quand on regarde dans le détail ce qui est proposé aux votes, on a de quoi se poser des questions.
Article 7 ; I. : Dans les établissements mentionnés au chapitre IV du titre II du livre III de la deuxième partie du code de la santé publique, l’installation d’un équipement terminal fixe équipé d’un accès à internet sans fil est interdite dans les espaces dédiés à l’accueil, au repos et aux activités avec des enfants.
Euh... Ça parle de quoi ? Si j'ai bien compris, pas des écoles maternelles mais de tous les lieux qui accueillent des moins de 6 ans - genre crèche. Comme c'est très clair, on ne va pas tarder à l'appliquer à tout hasard aussi aux maternelles. Bonjour les complications pour les enseignants. Et puis imaginez tout ce qu'on interdit comme outils modernes pédagogiques. Ceux qu'on connait déjà. Tous ceux qui vont être inventés dans les années à venir.
Article 7 ; II. : L’accès sans fil à internet dans les établissements scolaires n’est possible que dans le cadre d’activités le nécessitant.
Ça va être simple à appliquer ? Et ça continue...
J'avais compris que les études montraient que ces ondes n'étaient pas dangereuses. Si on craint qu'elles ne le soient à fortes doses et sur des longues expositions, il suffit d'imposer des normes. Ces normes existent déjà... On peut imposer des normes plus sévères. Je suis d'un naturel prudent parce que j'ai connu les mensonges à répétition sur les risques du nucléaire par exemple. Mais là cet article va bien trop loin. Il interdit toute une gamme de pratiques pédagogiques ou ludiques. Et c'est les gosses qui ne sont pas exposés à la maison aux journaux électroniques, aux livres électroniques, à Wikipédia, etc. qui seront le plus pénalisés. A mon avis, une telle loi va inévitablement accélérer les inégalités sociales, ce qui est évidemment très très loin des intentions de ses auteurs. On touche à deux zones sensibles : les méfaits de la science et la protection des petits. C'est pourquoi il faut être particulièrement vigilent à ne pas céder à des craintes irrationnelles. Je ne parlais ici que de l'article 7. Pour ce qui est du reste du texte de loi: un article de libé.
Le texte de loi.
jeudi 9 janvier 2014
Une Lovelace peut en cacher une autre
On trouve beaucoup de contenus sur Linda et beaucoup moins sur Ada. Et pourtant:
Wikipédia: Ada Lovelace, de son nom complet Augusta Ada King, comtesse de Lovelace, née Ada Byron le 10 décembre 1815 et morte le 27 novembre 1852 à Londres, fille de lord Byron, est principalement connue pour avoir traduit et annoté une description de la machine analytique de Charles Babbage, un ancêtre de l'ordinateur. Dans ses notes, on trouve le premier algorithme publié, destiné à être exécuté par une machine, ce qui fait considérer Ada Lovelace comme une programmeuse, voire « le premier programmeur du monde »1. Elle a également entrevu et décrit certaines possibilités offertes par les calculateurs universels, allant bien au-delà du calcul numérique et de ce qu'imaginaient Babbage et ses contemporains. Elle est assez connue dans les pays anglo-saxons et en Allemagne, notamment dans les milieux féministes ; elle est moins connue en France, mais de nombreux développeurs connaissent le langage Ada, nommé en son honneur. Wikipédia: Linda Lovelace (de son vrai nom Linda Susan Boreman), née le 10 janvier 1949 à New York dans le Bronx et morte le 22 avril 2002 à Denver) est, avec Marilyn Chambers, l'une des deux premières « stars » du cinéma pornographique grâce à un seul film, Gorge profonde de Gerard Damiano, tourné en 1972.
Wikipédia: Ada Lovelace, de son nom complet Augusta Ada King, comtesse de Lovelace, née Ada Byron le 10 décembre 1815 et morte le 27 novembre 1852 à Londres, fille de lord Byron, est principalement connue pour avoir traduit et annoté une description de la machine analytique de Charles Babbage, un ancêtre de l'ordinateur. Dans ses notes, on trouve le premier algorithme publié, destiné à être exécuté par une machine, ce qui fait considérer Ada Lovelace comme une programmeuse, voire « le premier programmeur du monde »1. Elle a également entrevu et décrit certaines possibilités offertes par les calculateurs universels, allant bien au-delà du calcul numérique et de ce qu'imaginaient Babbage et ses contemporains. Elle est assez connue dans les pays anglo-saxons et en Allemagne, notamment dans les milieux féministes ; elle est moins connue en France, mais de nombreux développeurs connaissent le langage Ada, nommé en son honneur. Wikipédia: Linda Lovelace (de son vrai nom Linda Susan Boreman), née le 10 janvier 1949 à New York dans le Bronx et morte le 22 avril 2002 à Denver) est, avec Marilyn Chambers, l'une des deux premières « stars » du cinéma pornographique grâce à un seul film, Gorge profonde de Gerard Damiano, tourné en 1972.
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